samedi 19 avril 2008

Mythe au logis

Fils d'un barde et d'une princesse atlante,
Tu portes le nom d'un faucon,
Moi je ne suis rien et tu me hantes,
Qui fit un monde à ta façon.

Vivant à une époque obscure,
Aux temps où vivaient les dragons,
Et toutes ces amours si pures
Que tu gardais dans ton giron.

Merlin, enchanteur et immortel,
Tu vis des joies et des haines
Des amours et des complots.
Merlin, toi qui su rester fidèle,
A ton pays et à sa reine,
A Arthur comme à Lancelot.

Tu es pour nous un puissant mage,
Vivant près de la Table Ronde,
Et nous conservons ton image,
Tout en imaginant ton monde.

Merlin, viens nous raconter ton histoire,
Et celle de la quête du Graal,
Celle de l'épée Excalibur.
Merlin, fais disparaitre dans le noir,
Les notions de bien et de mal,
Et montre nous ta vraie nature.

Parce qu'il y a

Parce qu'il y a des choses qu'on ne sait pas dire,
Parce qu'il y a des mots qu'on ne peut qu'écrire,
Parce que mes yeux sont souvent plus éloquents,
Parce que jamais avec mes mains je mens,

Je t'écris que je veux te voir,
Que de mes yeux même dans le noir,
Que de mes mains pouvoir te toucher,
De loin c'est trop dur de t'aimer.

Bien sûr il y a ce foutu téléphone,
J'en peux plus d'être à attendre qu'il sonne
Et quand je t'appelle, l'émotion est telle
Que comme un gosse j'arrive à peine à te dire "tu es belle".

Puis ne pas savoir quand je t'entendrais
Si cet appel sera court ou durera une éternité,
Comment te montrer l'amour que tu mérites
Quand le moindre bip me surexcite ?

Mais comment faire que, nous qui sommes
Si peu souvent ensemble en somme,
Soyons enfin réunis,
Même rien que pour une vie ?

Pourtant tu l'aimais

Parce que tu l'as trop aimé
T'as du mal à le quitter
Lui qui au départ brillait pour toi
T'empêches maintenant d'être vraiment toi

Parce que tu as oublié tes rêves
Maintenant tu en crèves
Tu croyais pouvoir être ce qu'il attendait
Et tu t'es complètement oubliée

Vos cris, vos disputes si fréquentes
C'est pas vrai que ça cimente
Vous n'êtes pas fait pour vivre ensembles
Et quoi que tu y fasses
Quand tu te regardes en face
Ton corps tout entier en tremble
Et pourtant, pourtant tu l'aimes

Il y avait tes rêves de petite fille
Mais cette routine tranquille
T'as fait perdre ce que tu as tout au fond de toi
Et aujourd'hui, tu te sens vide, tu as le mal de toi

Et bien sûr tu te sens laide
Nulle, inintéressante, tu ne veux pas d'aide
Tu ne trouves plus ta place dans ce monde
Tu voudrais que vous puissiez vous y fondre

Alors quand tu réagis
Il s'étonne et te reproche ta vie
Parce que tu changes l'équilibre il se sent trahi
Et il a peur
Que s'échappe son bonheur
Comment pourrais-tu vouloir vivre parfois sans lui
Car pourtant, pourtant tu l'aimes

Et quand tu te décides à choisir
Sans jamais vouloir le trahir
Tu attends des raisons de vivre sans lui
Et une fois de plus tu subis

Tu as appris à vivre comme ça
Dans les coups durs il était là
Si tu veux enfin vivre pour toi, entièrement
Il va falloir apprendre à serrer les poings et les dents

Et moi spectateur de ta vie
Tu me dis que je t'ai
Donné la force d'avancer
Que jamais tu ne m'oublies

Vas-y, fais le premier pas et fonce
Je serais toujours là, à la place que tu voudras
Sois toi même
Vas-y je t'aime
Peut être que tu verras que nos rêves sont les même et là
Tu diras pourtant, pourtant je l'aimais...