samedi 19 avril 2008

Mythe au logis

Fils d'un barde et d'une princesse atlante,
Tu portes le nom d'un faucon,
Moi je ne suis rien et tu me hantes,
Qui fit un monde à ta façon.

Vivant à une époque obscure,
Aux temps où vivaient les dragons,
Et toutes ces amours si pures
Que tu gardais dans ton giron.

Merlin, enchanteur et immortel,
Tu vis des joies et des haines
Des amours et des complots.
Merlin, toi qui su rester fidèle,
A ton pays et à sa reine,
A Arthur comme à Lancelot.

Tu es pour nous un puissant mage,
Vivant près de la Table Ronde,
Et nous conservons ton image,
Tout en imaginant ton monde.

Merlin, viens nous raconter ton histoire,
Et celle de la quête du Graal,
Celle de l'épée Excalibur.
Merlin, fais disparaitre dans le noir,
Les notions de bien et de mal,
Et montre nous ta vraie nature.

Parce qu'il y a

Parce qu'il y a des choses qu'on ne sait pas dire,
Parce qu'il y a des mots qu'on ne peut qu'écrire,
Parce que mes yeux sont souvent plus éloquents,
Parce que jamais avec mes mains je mens,

Je t'écris que je veux te voir,
Que de mes yeux même dans le noir,
Que de mes mains pouvoir te toucher,
De loin c'est trop dur de t'aimer.

Bien sûr il y a ce foutu téléphone,
J'en peux plus d'être à attendre qu'il sonne
Et quand je t'appelle, l'émotion est telle
Que comme un gosse j'arrive à peine à te dire "tu es belle".

Puis ne pas savoir quand je t'entendrais
Si cet appel sera court ou durera une éternité,
Comment te montrer l'amour que tu mérites
Quand le moindre bip me surexcite ?

Mais comment faire que, nous qui sommes
Si peu souvent ensemble en somme,
Soyons enfin réunis,
Même rien que pour une vie ?

Pourtant tu l'aimais

Parce que tu l'as trop aimé
T'as du mal à le quitter
Lui qui au départ brillait pour toi
T'empêches maintenant d'être vraiment toi

Parce que tu as oublié tes rêves
Maintenant tu en crèves
Tu croyais pouvoir être ce qu'il attendait
Et tu t'es complètement oubliée

Vos cris, vos disputes si fréquentes
C'est pas vrai que ça cimente
Vous n'êtes pas fait pour vivre ensembles
Et quoi que tu y fasses
Quand tu te regardes en face
Ton corps tout entier en tremble
Et pourtant, pourtant tu l'aimes

Il y avait tes rêves de petite fille
Mais cette routine tranquille
T'as fait perdre ce que tu as tout au fond de toi
Et aujourd'hui, tu te sens vide, tu as le mal de toi

Et bien sûr tu te sens laide
Nulle, inintéressante, tu ne veux pas d'aide
Tu ne trouves plus ta place dans ce monde
Tu voudrais que vous puissiez vous y fondre

Alors quand tu réagis
Il s'étonne et te reproche ta vie
Parce que tu changes l'équilibre il se sent trahi
Et il a peur
Que s'échappe son bonheur
Comment pourrais-tu vouloir vivre parfois sans lui
Car pourtant, pourtant tu l'aimes

Et quand tu te décides à choisir
Sans jamais vouloir le trahir
Tu attends des raisons de vivre sans lui
Et une fois de plus tu subis

Tu as appris à vivre comme ça
Dans les coups durs il était là
Si tu veux enfin vivre pour toi, entièrement
Il va falloir apprendre à serrer les poings et les dents

Et moi spectateur de ta vie
Tu me dis que je t'ai
Donné la force d'avancer
Que jamais tu ne m'oublies

Vas-y, fais le premier pas et fonce
Je serais toujours là, à la place que tu voudras
Sois toi même
Vas-y je t'aime
Peut être que tu verras que nos rêves sont les même et là
Tu diras pourtant, pourtant je l'aimais...

mardi 26 février 2008

Lost - Noir Désir

Pourras-tu le faire        I'M LOST
Pourras-tu le dire I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Egaré en chemin I'M LOST
Tu verras le pire I'M LOST

Pour trouver le sud I'M LOST
Sans perdre le nord I'M LOST
Après les certitudes I'M LOST
Au-delà des bords I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Dans les yeux des femmes I'M LOST
Dans la marie-jeanne I'M LOST
Dans la techno-cité I'M LOST
Pour manipulés I'M LOST

Grand combat de chairs I'M LOST
Colline enflammée I'M LOST
Dans l'ombre ou la lumière I'M LOST
Pôle halluciné I'M LOST

Pour courir ventre à terre I'M LOST
Brouillard et fumée I'M LOST
Consommer consumer I'M LOST
Recracher de l'air I'M LOST

Dans le dérisoire I'M LOST
Dans les accessoires I'M LOST
Dans le feu des possibles I'M LOST
Au cœur de la cible I'M LOST

Dans la paranoïa I'M LOST
Dans la schizophrénia I'M LOST
Un maniacopéra I'M LOST
Pharmacopérave I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem

Des poumons d'or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t'attend n'injurie pas le sort

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Dans les corridors I'M LOST
Sur les baies vitrées I'M LOST
Des insectes écrasés I'M LOST
Qui cherchaient de l'or I'M LOST

Dans les ministères I'M LOST
Dans les monastères I'M LOST
Dans les avalanches I'M LOST
Au bout de la planche I'M LOST

Des combats d'autorité I'M LOST
Des conflits d'intérêts I'M LOST
Des types ignifugés I'M LOST
Veulent ma fusée I'M LOST

Des désenchanteurs I'M LOST
Un train à quelle heure I'M LOST
Des pirates des corsaires I'M LOST
Sans aucun repaire I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois devenir I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

mercredi 13 février 2008

L'absence - JJG

Un inédit disponible sur l'album Urgence - 27 Artistes pour la recherche contre le SIDA

Au tango long de ton sang dans mes veines,
J'entends battre ta vie plus que la mienne,
Quand la nuit rapproche ceux qui sont loin,
Un matin prends ma place et je m'éteinds.

Nulle envie, nulle pensée pour personne,
L'absence à tout pris, que l'on me pardonne,
Quand on est même plus la moitié d'un,
Comme un billet déchiré ne vaut rien,

Les saisons ne sont plus que de passage,
Les couleurs ont déserté mes images,
Je reverrais tout quand tu seras là,
Je repeindrais tout quand tu reviendras.

Je reverrais tout quand tu seras là,
Je repeindrais tout quand tu reviendras.

Non ça s'peut pas - Clarika

Ca s'peut pas qu'ça dure toujours
Ca s'peut pas
"c'est trop fort, c'est trop pur"
Notre amour là
Ca s'peut pas qu'ça dure encore
Ca s'peut pas
Qunad les astres seront morts
Tout l'tralala
"Ca s'peut pas, y a trop d'bonheur"
Ca s'peut pas
"L'amour le vrai, un jour il meurt"
Il reste pas

On se tient fort la main
En marchant sur des parking
On se dévore des yeux
Sous la lune sanguine
Et on s'croit plus malin
Et on n'a peur de rien
Et on s'croit plus malin
Et on n'a peur de rien

Ca s'peut pas qu'ton coeur s'emporte
Ca s'peut pas
"Dans dix ans, derrière la porte"
Au bruit d'mes pas
Ca s'peut pas qu'j'te fasse des choses
Ca s'peut pas
"Quand j's'rai frippée, pleine d'artrose"
"Ridée, tout ça"
Ca s'peut pas qu't'aies pas un jour
Ca s'peut pas
"Pour une autre, les yeux d'l'amour"
Tu m'oublieras

On se tient fort la main
En marchant sur des parking
On se dévore des yeux
Sous la lune sanguine
Et on s'croit plus malin
Et on n'a peur de rien
Et on s'croit plus malin
Et on n'a peur de rien

Mais ça s'peut pas qu'y'aie plus un jour
Ca s'peut pas
"Tout c'bohneur, tout cet amour"
Tout c'tralala
Ca s'peut pas qu'y'aie pas encore
Ca s'peut pas
Quand les astres seront morts
"Nous deux, tout ça"
"Ca s'peut pas, ouais dis-le moi"
Qu'ça s'peut pas
"Que notre amour, à nous il meurt"
"Allez, il restera"

On se tient fort la main
En marchant sur des parking
On se dévore des yeux
Sous la lune sanguine
Et on s'croit plus malin
Et on n'a peur de rien
"Ouais, on s'croit plus malin"
"Ouais, on n'a peur de rien"
Peur de rien

Et on s'croit plus malin
Et on n'a peur de rien

Je suis seul

Je suis seul dans le couloir,
A côté du téléphone
Je suis resté seul dans le noir
De toute façon y'a plus personne
Juste un petit mot griffonné rapidement
M'attends bêtement
On dirait qu'il se moque,
Me suis-je trompé d'époque ?
T'ais-je trop étouffé ?
Tu as voulu tout expliquer
Mais ce papier ne m'explique rien
Je ne le comprends pas
Ais-je donc été un chien
Je t'en prie dis le moi

Je suis seul dans le salon
Vautré sur le canapé
Je suis resté seul comme un con
A me gaver de télé
Mais même cela n'a pu t'effacer
De ma mémoire
Je ne peux oublier
Toute mon histoire
Car ce qu'il me reste de nous
C'est ces moments un peu fous
Où la vie était plus tendre
En traversant à deux
Les pièges qu'on pouvait nous tendre
Et qui nous soudaient bien mieux

Je suis seul dans la chambre
Allongé sur notre lit
Je suis resté à t'attendre,
Pendant tellement de nuit
Etre unis pendant tout ce temps
Et puis maintenant,
Ton absence,
Ce silence,
Tes rires que j'oublie
Et même toute cette vie
Que tu apportais sans y penser
Je n'aurais jamais cru
Qu'un jour ça me manquerais
Que je ne t'aurais plus

Je suis seul dans la cuisine
Assis simplement par terre
Je suis resté dans l'abîme
Qui précède tout juste les enfers
C'est décidé, j'arrête de jouer
Et même de tricher
C'est la fin
Du chemin
J'abandonne la partie
Que tombe la sombre nuit
Que je sois enfermé
A vie à Alcatraz
Je préfère ouvrir le robinet
Du gaz

Ecrit les 4 et 5 Janvier 1998
Texte mis en musique dans les semaines suivantes.
Aucun rapport avec une situation vécue.
Les buts étaient à la fois de jouer avec une structure de texte fixe (ce qui est toujours plus ou moins ma marotte !), et surtout de parler pour une fois (pour l'époque c'était presque une première) d'une situation complétement imaginée.

Je crois que je me souviens toujours plus ou moins de l'air... Ce serait sympa d'essayer de la remettre en musique. Un volontaire ? ;op

J'étais venu t'aider

Je croyais te connaître
Je savais ce que tu avais vécu,
Voyant dans quel étât tu allais te mettre
Je me suis précipité et je suis venu
Je t'ai parlé, tu m'as écouté,
Je t'ai dit que ce n'étais pas
Un garçon pour toi, que ce qu'il t'avais fait
Tu l'oublierais, seulement voilà
Tu ne le désirais pas.
Tu voulais t'en rappeler
Ce que je t'ai dit n'a pas fait d'effet...
Tu avais besoin qu'on te réconforte
Qu'on t'aide à positiver,
Mes réponses étaient nombrilistes et sottes
J'étais venu t'aider

Tu en avais assez de la vie,
Personne ne croyais en toi
Il n'y avait aucune issue, pas de porte de sortie
Tu voyais tout en noir, tu avais perdu la foi
Alors je t'ai parlé de toi
Je t'ai montré "ta vraie voie".
Tu devais savoir que ta vie c'était demain,
Que tu devais franchir les obstacles,
Mais pour toi c'était la débacle
Demain n'était rien
Il n'y avait pas de futur, pas d'avenir*

Je t'ais dit "c'est pas si dur de tenir"
Tu voulais entendre que tu avais raison
Tu voulais qu'on t'enfonce
Pour pouvoir toucher le fond
Avant la relance.
Je me suis trompé
Tu as mis fin à tes jours
Moi, présent, encore et toujours,**
Je voulais simplement t'aider.

* mais non c'est pas pompé sur Starmania, qu'est-ce qui vous fait croire ça ? ;op Bien sûr que cette phrase m'avait plus, alors j'ai chercher à la recaser !
** phrase reformulée ce jour. L'original ne collait pas : Mais présent pour toujours

Ecrit le 06 Février 1997
De mémoire, écrit suite à une conversation avec une amie. Mais la fin est romancée. Pas de structure pour une fois...

Petit

Petit,
On se connait à peine
Mais il faut que tu saches
Pourquoi j'ai de la peine
Et tout ce que je cache

Petit,
Je suis ton parrain
On ne se connait pas plus que ça
Même si tu ne sais pas bien
Pourquoi on m'a choisi moi

Petit,
J'ai connu tes parents
J'avais tout juste ton age
Nous étions des enfants
Libres et pas tout à fait sages

Petit,
Quand tu me vois aujourd'hui
Comment peux-tu imaginer
Qu'un jour à ta mère j'ai dit
Simplement que je l'aimais

Petit,
Toi qui nous vois si vieux
Elle et moi et nos regards complices
Comprends-tu qu'si j'mettais débrouillé mieux
Tu pourrais être mon fils

Petit,
J'avais besoin de t'expliquer
Pourquoi a son âge ta mère
Mon oeil fait encore briller
Elle reste pour moi ma douce et jeune première

Texte du 11 Février 1998
A nouveau un texte structuré. Une projection dans le futur tel que je le voyais, un brin romancé quand même... L'avenir me donna tort, elle a deux enfants, et je suis trop loin pour être leur parrain. Je comprends... Mais c'est bizarre cette envie d'être déjà adulte que j'avais à l'époque ! ;op

PS : Elle a même 3 enfants maintenant.

La chanson qui rends amoureux 2

Dans le genre chanson qui fait toujours de l'effet, qui t'envoie dans un autre temps, en d'autres lieux, il y a toutes celles de cet album de Cabrel, Samedi soir sur la Terre...
Peut importe l'endroit, l'instant, en plein milieu de mes courses, dans ma voiture, dans mon canapé... j'en entends une de ces chansons et je pars ailleurs. Et puis il y a cette chanson, celle qui me touche encore plus que les autres, la chanson titre de l'album.

Nous sommes le week-end. Après une semaine à bosser, à se croiser au grès de nos rayons, à se faire des blagues ou à se donner rendez vous pour une pause, voilà le vendredi soir. A cette époque on trainait toujours tous les trois ensembles. Le Vendredi soir était le premier de ces 3 soirs où nous allions passer notre temps à trainer dans Tours. Le bowling, les cinés, les boites parfois, ou les bars. Et puis venait le moment où l'on allait soit chez notre pote A., soit l'on filait à Veretz chez tes parents. Oh il y en a eu des soirées mythiques, avec cette situation ambigüe... Officiellement tu étais avec lui, mon meilleur ami, mais en même temps que tu te mettais avec lui, tu m'avais laissé t'embrasser. Tout le monde ne peux pas comprendre, certains t'ont jugés, mais que connaissaient ils de ce qui se passait ? Il m'arrive encore souvent de parler de toi, d'avoir à expliquer comment nous en sommes arrivé à être trois. C'est marrant de voir le regard des gens changer au fur et à mesure que j'explique ce qui s'est passé, et comment de salope, tu deviens juste une fille qu'on apprécie...
Il y en a eu des soirées à écouter Cabrel ! C'est simple, c'est toutes celles où l'on écoutait pas Garou. Deux atmosphères, deux ambiances, mais qui finalement se recoupaient. L'album de Garou était plein d'amour, celui de Cabrel plein de nostalgie. Une ambiance plus sombre, qui colle bien à nos sombres et froides soirées d'hiver, dans mon pays que j'aime. Alors au coin du feu, il n'y avait que nous au monde. Toi, A., moi, Cabrel, l'alcool léger, la flamme, nos rires, nos caresses aussi. L'album commençait par La corrida, qu'on reprenait tous ensemble, et le tour de chant commençait. Il n'y avait pas de différences, de honte, on se lachait, chacun avec les spécificités de sa voix, on communiait... Quand venait cette chanson, je me sentais un peu en retrait. Présent, mais sur ma planète à moi...
Aujourd'hui encore, elle a un sens particulier pour moi... Ce qui est raconté, présenté comme étant normal, un simple flirt, la chose que tout le monde à vécu.... et bien je ne l'ai jamais vécu. Un manque flagrant de confiance en moi fait que je ne connais rien de cette façon d'engager une relation. Alors je la chantonne avec d'autant plus d'émotion, comme une chose que l'on connait sans l'avoir jamais vu. A chaque fois, je n'ai pas des souvenirs qui remontent du fond de ma mémoire, mais des rêves, des regrets.
Ce soir je viens de la réécouter, et rien à changé, les émotions sont les mêmes, les souvenirs sont revenus, comme si les 6 dernières années n'existaient pas. Alors ce soir, le blues est un peu plus fort que d'habitude... Même si je sais que cette époque est révolue, nous ne vivrons plus jamais ce genre de soirées ensemble, il me tarde de remonter chez moi.
A jamais, pour moi, cette chanson me rappelera notre amour...

La chanson qui rend amoureux du jour : Un samedi soir sur la terre de F. CABREL

La chanson qui rends amoureux

La chanson qui rend amoureux... C'est la chanson qui revient du fond de tes souvenirs, qui te prends les tripes quand tu ne t'y attends pas. Tu l'avais presque oubliée, parfois tu as même un peu honte de l'avoir aimée, de l'effet qu'elle t'as fait et qu'elle te fais encore. Elle peut en un instant te transporter des années en arrières, vers un passé réél ou imaginaire, vers un futur encore incertain ou complétement improbable. Elle a un pouvoir magique cette chanson, quelque chose d'insoupconné, qui ne parle peut être qu'a toi, mais qui sait, peut être qu'il existe un autre, quelque part dans l'univers à qui cette chanson fait ressentir des choses équivalentes...
Mais l'important c'est le feeling dans lequel elle te plonge. Elle te rend amoureux... de rien, de tout, de personne, de la vie,... Dès les premières notes, c'est comme si une porte s'ouvrait dans ta tête et laissait entrer un vent nouveau, tu es prêt. Prêt à accueillir tout ce qui peux se présenter, tout l'amour qui passe à portée, tu le prends, fusse t'il une feuille qui flotte en tombant, tu l'aimes cette feuille, elle te rappelle des choses agréables, des sensations douces... Ça ne durera peut être que le temps de la chanson, ça restera en toi pour la journée, mais l'important c'est cette douceur qui nait en toi.

Petit exemple...
Après une matinée grise, avec de la pluie, de l'orage, le soleil reparait. Pas dans sa splendeur éclatante, comme si il laissait à la pluie le temps de quitter doucement nos têtes, pour mieux l'accueillir. Il est 13h15, tu reviens de la cantine avec tes collègues, chacun se replonge doucement dans ses activités... Tu te prépares une playlist pour commencer à travailler en douceur. Tu as choisi un peu au pif, en ciblant des chansons plutôt douces. Elle est là, au milieu, l'air de rien, elle attends son tour. Le morceau qui la précède se perd petit à petit dans le silence. Une batterie bien électronique digne de 1986 et les choses commencent. Puis un son bien synthétique, sur une basse qui l'est aussi tout autant... Tu n'y fais pas trop attention, mais elle a déjà pris possession de toi. Ton étât d'esprit est en train de changer. "Et sur tes jambes nues, mes mains perdues d'avance, montent vers l'inconnu, comme un oiseau s'élance..." Tu ne t'en es pas aperçu, mais tout a changé, tu n'es déjà plus au bureau. Tes collègues, l'écran de ton pc, il n'y a plus rien, tes yeux sont dans le vide. Tu es sur un lit, à tes côtés une femme que tu ne connais pas, peut être même n'a t'elle pas de visage. Tu t'imagines couché à côté de ses jambes, et ce sont tes mains qui passent délicatement sur ces jambes que tu découvres. Une ambiance se créé, Une chambre, le début de l'été, une douce chaleur, un ventilateur dans un coin, dehors des oiseaux gazouillent et l'herbe est verte, un ruisseau coule tout prêt, la douce odeur des fleurs embaume... Le monde entier semble en phase avec toi, serein, rempli d'amour. Il n'y a que toi et ces jambes... Alors comme dans la chanson, tes mains remontent, dessinant le galbe de ces jambes, en épousant les formes. Tendrement tu déposes un baiser dessus. Tu sens sa main dans tes cheveux. Alors après tes mains, c'est ta bouche qui remonte le long de ses jambes... Tu déposes ta tête sur son ventre, la tête tournée vers ses jambes. Sous tes yeux, la dentelle de sa culotte rouge, sous tes doigts le satiné de sa peau. Tu passes et repasses tes mains sur ses jambes, comme pour connaître par coeur chaque grain de sa peau. Elle se met à chantonner, justement la chanson qui t'as mis dans cet état. Tu te relèves sur un bras, et tout doucement, tu te diriges vers ses lèvres... Tu lui voles un baiser entre deux phrases et tu viens poser ta tête dans son cou. Ton nez est à l'endroit idéal pour sentir l'agréable odeur de son corps, chargé de désir. Ta main parcours désormais son ventre. Tu es bien...
Tu réalises que tout autour de toi n'est que bien être, amour, désir. La chanson t'a eu. Tu as envie qu'elle ne s'arrête jamais, que ce monde de tendresse ne soit pas qu'illusion.

Quand viennent les dernières notes, tu reviens doucement à la réalité, et pendant quelques minutes encore, tu n'as plus en tête que ce bien être, et un désir immense qu'il se réalise. Tu as envie d'aimer, d'être aimé, de sensualité... Ta motivation et ta concentration sont quelque peu perturbées. Tu te languis de rentrer chez toi et de réaliser ton rêve... et tu réalises que tu es seul. Mais peu importe, pendant quelques minutes, tu as été amoureux, et ce souvenir restera en toi, te rappellant que tu es bien vivant. ll rejoindra le placard des sensations qui n'attendent qu'une occasion pour être vécue dans la vraie vie... Un jour la chanson qui rend amoureux reviendra en toi et ce rêve deviendra une jolie réalité.

La chanson qui rend amoureux du jour : Tous les bateaux s'envolent / M. SARDOU

C'était mieux quand l'on s'aimait

(poème publié le 19/04/05)

e vis toujours,
Entre rire et illusions.
J'ai trouvé d'autres tours,
J'ai bien retenu la leçon.

Tu es toujours là,
On s'amuse toujours ensemble,
J'entends le son de ta voix
Et parfois j'en tremble.

Je vis toujours,
De rêves et de chansons,
Au jour le jour,
Et sans modération,

Fidèle à moi même,
A celui que tu as aimé,
Sans mises en scènes,
En toute simplicité.

Je vis toujours,
Mais...
C'était mieux quand on s'aimait !

Je vis encore,
La musique berçant mes heures,
Loin de ton corps,
Dans le bonheur...

Même si certains soirs,
J'ai comme une boule au ventre
Caché dans le noir.
C'est la vie qui rentre...

Quand le feu semble prendre

(poème publié le 09/03/04)

lle fût ma douce et tendre,
Celle qui partageait mon quotidien,
Je la laissais prétendre,
Mais pour elle, je ne ressentais presque rien.

Tout était allé trop vite,
Mes sentiments n'ayant pas le temps de grandir,
Mais d'une relation nous suivions les rites,
Allant jusqu'aux gestes qui font rougir...

Elle était, comme un tableau,
Immanquablement là,
Me présentant chaque jour un aspect nouveau,
Dont je ne me souciais pas.

Mon coeur ne voulait pas battre pour celle,
Que j'aimais à savoir à mes côtés,
Il refusait de produire l'étincelle,
Comme si je n'avais plus de pierre à mon briquet.

Il a bien fallu lui dire,
Simple question d'honnêteté,
Alors je l'ai fait souffrir,
Je lui ai tout avoué.

Moi qui croyais au grands sentiments,
J'avais appris à mes dépends,
Qu'on ne peut se forcer à aimer,
Ceux qui vraiment le mériteraient.

Nous nous sommes séparés,
Continuant tout de même à se voir,
Elle a continué les dents serrées,
Cachant son profond désespoir.

Et d'un coup, voilà que mes sentiments,
Pointent le bout de leur nez,
Et me voilà au coeur d'un tourment,
Que j'ai bien mérité.

Je l'aime, voilà la vérité,
Je dois carburer au diesel,
Mais comment cette fois m'assurer,
De mes sentiments pour elle...

Je ne supporterais pas,
De lui faire revivre cela.
"Prudence est mère de sûreté" dis t'on...
Mais en amour, quelle certitude a-t'on?

Con de coeur

(poème publié le 08/03/04)

lors voilà que tu te réveilles toi,
Con de coeur,
Après m'avoir fait croire qu'elle n'était rien pour moi,
Tu remets les pendules à l'heure...

Tu te remets à battre rien qu'en pensant à elle,
Con de coeur,
Toi qui n'avais pas eu l'étincelle,
Tu remets les pendules à l'heure...

Et d'un coup, voilà mes yeux qui pleurent,
Eblouis par tant d'évidence,
Emus par tout ce bonheur,
Qui viendra clore mon enfance.

Voilà que tu bats la chamade,
Con de coeur,
Mais si tu me mènes à la débandade,
Je te remets les pendules à l'heure...

Les parfums de ma femme

(poème publié le 26/03/03)

ous pouvez me vanter
La fleur d'oranger,
L'effluve la plus subtile,
La fragrance la plus volatile

Vous pourriez acheter
Des parfums prêt-à-porter,
Rien ne pourrait égaler
Son odeur qui chatouille mon nez.

Elle n'a besoin d'aucun artifice,
Qui sente la rose ou bien le vice,
Où qu'elle passe, elle laisse comme une empreinte
Ce doux parfum qui invite à l'étreinte.

Quand elle pose la tête sur mon oreiller,
Ou que dans mon cou elle vient se caler,
Je m'enivre de son parfum,
Comme d'autres le font de vin.

Que par bonheur je les sente,
Ses odeurs jamais ne mentent
Chacune de ses inspirations,
Précède son apparition.

Ma colombe et ses hyènes

(poème publié le 28/02/03)

'aimerais, à la manière de La Fontaine
Vous parler d'une colombe
Qui vit entourée de hyènes
Qui avilissent son monde.

Cette colombe est éprise de liberté
De son chant, elle amène le printemps,
Elle quitte parfois son colombier,
Voir même l'aile de son pigeon paon.

Mais ces derniers temps, elle a choisi de migrer
Alors emmenant ses provisions,
Elle prépare son envol pour une autre contrée
Ne sachant ce qui la guette avant destination...

Chemin faisant, quelques hyènes qui l'avaient déjà repérées
Si indépendante qu'elle était
Se mettent à tournoyer
Certains de pouvoir la croquer.

La colombe est si douce, si naïve
Qu'elle croit que tout le monde est sincère
Mais comme le linottes et les grives,
Pour elle, le danger est sur terre.

Les prédateurs, la sachant prête au voyage,
D'un coup cachent leurs crocs
Et lui font miroiter d'autre rivages
Et lui font surement croire qu'ils sont accrocs.

Mais quelque part, près de son nouveau colombier,
Vit un pigeon, ordinaire, mais toujours amoureux
Qui l'a toujours respecté,
Même dans leurs moments les plus creux.

Ce que les hyènes proposent, juste pour un temps
Celui de la croquer et d'aller chasser dans d'autres champs,
Lui n'a pas attendu pour lui révéler ses sentiments...
Il a toujours été sincère et patient

Il y a peu, elle a échappé au griffes d'un loup,
Y a laissé des plumes, et sûrement plus que ça.
Espèrons que cette fois, elle saura ce qui vaut le coup
Et que sans encombre au bout de son voyage elle arrivera.

L'étincelle

(poème publié le 03/02/03)

lle est là, elle danse,
Elle éclaire autour d'elle
Portant des ombres si chaudes

Parfois elle vacille, semble prête à s'éteindre
Mais elle reprend de plus belle.
Elle est là, dans le noir semblant être la seule source de vie.

De sa simple présence elle déchire l'obscurité
Ecartant les ténèbres, elle donne l'espoir.
De sa petitesse elle écrase le noir implacable.

Quand on la fixe trop longtemps, elle reste imprimée,
Et tout le reste semble n'être que cette lumière.
Mais en patientant un peu elle disparait, futile, inutile, simple mirage.

D'un coup cette flamme si frêle semble reprendre vigueur,
Mais c'est alors qu'elle s'éteind, ne laissant derrière elle que des cendres.
Aurais-je encore envie de souffler sur ces braises... ?

Histoire d'espoir, histoire d'y croire

(poème publié le 23/11/02)

l y a dans ma vie
Un histoire mirifique
Au parfum d'interdit
Avec une fille magnifique

Cette histoire clandestine
Ces coups de coeurs cachés
Je la trouvais divine
Et bien trop je l'aimais.

Pourquoi cet imparfait
Demanderez vous?
Parce que cette amour l'était
Maintenant je l'avoue.

Une leçon j'en retient
Il a fallu moins l'aimer
Pour apprendre à mieux l'aimer
Paradoxe quand tu nous tient!

Mais si cette histoire nous à détruit
Si chacun de notre coté
On réapprend la vie
Je ne peux le voiler...

J'aime cette femme plus que de raison
Mais je me sens enfin vivre
Passerons semailles et moissons
D'elle je serais toujours ivre.

Ne reste plus qu'un pas à faire
Peut-être le plus délicat
Remuer le ciel et la terre
Pour qu'enfin se recroisent nos doigts

Le graveur

(poème publié le 07/10/02)

insi donc chère amie
Vous vous souvenez de cette soirée
Elle sera pour la vie
Gravée dans vos pensées

Nous sommes tous un peu graveur
Mais c'est sans marteau ni burin
Que nous laissons dans les coeurs
Ces joies, ces rires et ces chagrins

Vous dites votre coeur aride
Sec, froid, dur
Je ne le crois pas si solide
Juste parsemé de blessures

De nos mains, de nos rires
De ces runes qui n'appartiennent qu'à nous
Effaçons vos soupirs
Que plus jamais n'apparaisse le dessous

Mais les souvenirs et autres passions
Etant faits pour être partagés
C'est donc avec émotion
Que je vous demande de m'aider à les graver

Salut l'art-triste

(poème publié le 06/10/02)

l n'est jamais plus facile
De se sentir artiste
Quand la vie, l'amour ne tiennent qu'à un fil
Quand on se sent triste

L'humoriste est souvent le moins gai
Le chanteur à toujours quelque chose à crier
Le poète une douleur à exprimer
Le peintre une vision à exorciser

Mais quand la vie s'adouci
D'un coup les muses s'enfuient.
La gaieté tuerait-elle
De nos talents les étincelles

Ou bien est-ce comme l'alcool?
Y'en a t'il qui ont l'art heureux
Et d'autres dont le talent décolle
Dès que la vie se bat contre eux?

Comme j'envie ceux à qui
L'inspiration ne fait jamais faux bond
Qu'ils soient heureux aujourd'hui
Ou demain au plus profond

Alors puisque la vie devient plus belle
Que je me suis enfin remis en selle
Pour mon dernier tour de piste
Je dis: "Salut l'art-triste!"

Un nouveau réveil

(poème publié le 06/10/02)

a vie parfois à ceci d'étrange,
C'est qu'elle vous joue des tours.
Vos certitudes, votre connaissance de vous même
Un matin s'effondre pour vous rêveler votre nature.

Voici donc votre vie qui change,
Et tout ce fait en un jour.
En vous voyant vous ressentez une gêne
Et ce que vous êtes vraiment, vous n'en êtes plus surs.

Je me croyais gentil et sympathique,
Je l'étais autant qu'un moustique,
Parasitant les autres de toute leur attention;
On s'y perdait tous, y compris moi ma raison.

Alors il va falloir tout reprendre
Et à communiquer réapprendre.
Mais cette fille que j'aime et que j'ai fait fuir,
Comment ne pas me perdre et lui donner envie de revenir?

La colère

(poème publié le 06/10/02)

lle est en vous et elle gronde
Petit à petit sa force vous inonde
Sournoise et incidieuse,
Forte et désireuse,
Elle vous submerge sans en avoir l'air
Et on se lève un jour en en voulant à la terre entière
Toujours ce sont les autres
Sur qui on rejete la faute
Elle n'a pas su m'aimer...
Elle ne m'a pas écouté...
Ils ne peuvent pas réflechir?
Il faut vraiment tout leur dire...
Et de fil en aiguille
Louvoyant comme l'anguille
Elle vous rempli et vous inonde
Cette bête immonde
Mais la colère est bien pire que ça
Car le vrai coupable c'est soi

L'abandon 2

(poème publié le 05/10/02)

omment peut-on
Dans de si grandes cités
Autant ressentir l'abandon
Au milieu de cette immensité?

Il n'est rien ni personne
Pas même le téléphone sonne
Comment dans cette situation
Ne pas ressentir l'abandon?

Comment les gens que vous aimez
Peuvent-ils d'un coup décider
Que votre présence à leurs côtés
N'est vraiment plus désirée?

Pourquoi donner?
pourquoi aimer?
Est-ce donc là ma récompense:
L'absence?

Alors blessé
Bien plus que peiné
Je m'en vais devenir
Un homme sans sourire
Et j'irais gonfler
Le flot des rejetés

L'abandon

(poème publié le 05/10/02)

insi l'un après l'autre
Mes amis vous partez
Ainsi vous n'avez plus foi en notre
Si forte amitié

Etait-elle trop pesante
Ou bien trop futile?
Etait-elle trop pressante
Ou trop malhabile?

Si de savoir aimer
Je ne suis encore qu'amateur
J'oubliais que l'amitié
En est un art majeur

Ainsi l'un après l'autre
Mes amis vous partez
Qu'elle ne soit pas lettre morte
Cette si forte amitié

Il n'y eu plus sincère
Dans ma façon de donner
Moi qui était votre frêre
Suis-je devenu votre geolier?

Si de vous etouffer
Je n'ai pu m'empêcher
Reprennez votre liberté
Mais sans m'abandonner

Ainsi l'un après l'autre
Mes amis vous partez
Mais je garderais si forte
Ancrée cette amitié

La joie de vivre (Ouvrir les yeux)

(poème publié le 05/10/02)
insi donc cette vie n'est pas desespérée
Ainsi donc tout est réalisable.
Ces derniers temps j'étais détestable
Et me voici comme métamorphosé

Et une nuit, en une journée
J'ai vu ce que j'étais devenu
Pour les autres, une véritable sangsue
Que ne m'a t'on jamais appris à communiquer!

Qu'est-ce que ce monde où toujours on vous dit
Ceci ne ce fait pas
On ne dit pas ceci
Ne t'écoute pas...

Erreur!!! En voici des frustrations
Qui font que les autres semblent toujours plus beaux
Qu'on perd sa propre attention
Et qu'on se trouve bien plus idiot

Parce que quand on y réfléchi
Leurs vies peuvent être des poèmes
Mais la seule personne avec qui on est sur de passer sa vie...
C'est soi-même

A la vie, à l'amour... Et à la tienne!

L'indécise

(poème publié le 04/10/02)
ourquoi t'aimer
Et de toi être aimé
Si tu ne veux partager
La vie qu'on t'a donné

Le temps que l'on a mis à se trouver
Nous empêchera t'il d'enfin oser?
Ou est-ce la vie que tu t'es créée
Que tu as tant de mal à abandonner?

Tu n'y es pas heureuse, ça se voit, ça se sent
Alors permets moi d'y être moins absent
Nous sommes les deux moitiés d'un tout
Mais de la terre chacun à un bout

Si nos coeurs comme on le dit
Se ressentent à l'infini
Alors osons enfin partager
Nos restes d'éternité

On a encore le temps, on a toute une vie
Pour mettre en communs nos projets, nos envies
Alors mon amour ose la liberté
Et prends donc du temps pour te retrouver

Mais surtout je t'en prie
Que jamais tu n'oublies
De laisser au passage
Ces choses qu'on partage

A celle que j'aime, avec tout ma maladresse

Petit bout de femme

(poème publié le 04/10/02)

etit bout de femme, tu as tout changé
Je n'osais y croire quand je t'ai rencontré
Tu payais pas de mine toute emmitouflée
Et moi sans prendre garde j'ai été envouté
Même si l'on peut encore douter de ta féminité
Tu as certains atouts qui m'ont fait craquer
Toutes les souffrances endurées par l'humanité
D'un seul coup dans tes yeux se sont envolées
Alors je t'en prie, garde les toujours sur moi posés
Toi qui n'est même pas ma fille, innocent bébé

A Louane

Tes yeux

(poème publié le 04/10/02)

l n'est pas de miroir
Qui sache reflêter ton regard
Pas un qui puisse se vanter
D'en exprimer l'intensité

Dans tes yeux je vois ma vie
Et les miens trahissent l'envie
Dans tes yeux je vois la douleur
Je ne peux en effacer la couleur

Devant eux un voile s'est posé
Comment t'aider à l'enlever
Ouvre tes yeux et bats-toi
N'éteinds jamais la flamme que j'y vois

Laisse moi plonger mon regard dans le tien
Et faire s'envoler ton chagrin
Mes yeux ne mentiront pas
Te parleront d'amour pour moi

Introduction

Comme son nom l'indique, ce blog est destiné à vous faire partager des textes qui sont aussi des émotions.
Chacun à un moment ou a un autre à orienté ma vie, il a fait de moi ce que je suis, et en ce sens ils m'appartiennent tous un peu, même si je ne les ai pas tous composés.
Si jamais ce texte vous appartient (au sens légal du terme) et que vous désirez le voir retiré, veuillez me contacter pour que je l'enlève dans les meilleurs délais.