(poème publié le 28/02/03)
'aimerais, à la manière de La Fontaine
Vous parler d'une colombe
Qui vit entourée de hyènes
Qui avilissent son monde.
Cette colombe est éprise de liberté
De son chant, elle amène le printemps,
Elle quitte parfois son colombier,
Voir même l'aile de son pigeon paon.
Mais ces derniers temps, elle a choisi de migrer
Alors emmenant ses provisions,
Elle prépare son envol pour une autre contrée
Ne sachant ce qui la guette avant destination...
Chemin faisant, quelques hyènes qui l'avaient déjà repérées
Si indépendante qu'elle était
Se mettent à tournoyer
Certains de pouvoir la croquer.
La colombe est si douce, si naïve
Qu'elle croit que tout le monde est sincère
Mais comme le linottes et les grives,
Pour elle, le danger est sur terre.
Les prédateurs, la sachant prête au voyage,
D'un coup cachent leurs crocs
Et lui font miroiter d'autre rivages
Et lui font surement croire qu'ils sont accrocs.
Mais quelque part, près de son nouveau colombier,
Vit un pigeon, ordinaire, mais toujours amoureux
Qui l'a toujours respecté,
Même dans leurs moments les plus creux.
Ce que les hyènes proposent, juste pour un temps
Celui de la croquer et d'aller chasser dans d'autres champs,
Lui n'a pas attendu pour lui révéler ses sentiments...
Il a toujours été sincère et patient
Il y a peu, elle a échappé au griffes d'un loup,
Y a laissé des plumes, et sûrement plus que ça.
Espèrons que cette fois, elle saura ce qui vaut le coup
Et que sans encombre au bout de son voyage elle arrivera.
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