(poème publié le 09/03/04)
lle fût ma douce et tendre,
Celle qui partageait mon quotidien,
Je la laissais prétendre,
Mais pour elle, je ne ressentais presque rien.
Tout était allé trop vite,
Mes sentiments n'ayant pas le temps de grandir,
Mais d'une relation nous suivions les rites,
Allant jusqu'aux gestes qui font rougir...
Elle était, comme un tableau,
Immanquablement là,
Me présentant chaque jour un aspect nouveau,
Dont je ne me souciais pas.
Mon coeur ne voulait pas battre pour celle,
Que j'aimais à savoir à mes côtés,
Il refusait de produire l'étincelle,
Comme si je n'avais plus de pierre à mon briquet.
Il a bien fallu lui dire,
Simple question d'honnêteté,
Alors je l'ai fait souffrir,
Je lui ai tout avoué.
Moi qui croyais au grands sentiments,
J'avais appris à mes dépends,
Qu'on ne peut se forcer à aimer,
Ceux qui vraiment le mériteraient.
Nous nous sommes séparés,
Continuant tout de même à se voir,
Elle a continué les dents serrées,
Cachant son profond désespoir.
Et d'un coup, voilà que mes sentiments,
Pointent le bout de leur nez,
Et me voilà au coeur d'un tourment,
Que j'ai bien mérité.
Je l'aime, voilà la vérité,
Je dois carburer au diesel,
Mais comment cette fois m'assurer,
De mes sentiments pour elle...
Je ne supporterais pas,
De lui faire revivre cela.
"Prudence est mère de sûreté" dis t'on...
Mais en amour, quelle certitude a-t'on?
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